DOCUMENTS.
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Châtelet de Pavis, d'une « comparution faite chez lui par lesdits mai­tres, etc., et Mathieu le Febvre, dit Laporte, touchant les différends qu'ils avoient ensemble à cause de ladite grande salle dudit hôtel de Bourgogne que ledit Laporte avoit occupée comme associé avec Val­leran Lecomte ; à la suite duquel procès-verbal sont t deux exploits faits audit de Laporte, » un « avertissement donné par lesdits maitres à M. le prévôt de Paris, pour y avoir égard, en la cause d'entre eux et ledit de Laporte jd et un « inventaire des pièces produites par iceux maitres en ladite cause. »
1609— 27 janvier. — Requète présentée au lieuteirant croi par les habitans de la rue de l'hôtel de Bourgogne et signifiée auidits maitres, par laquelle il leur est enjoint a de faire jouer les comédies à trois heures précises. »
1610.  10 mars. -- Sentence du Châtelet par laquelle Claude Hus­son, dit Longueval, et autres codiens « jouant lors ès faux-bourgs Saint-Germain-des-Prés avoir été condamnés à payer auxdits mai­tres soixants sols par jour de représentation de comédies. »
1610.13 mars. — Sentence du Châtelet, rendue entre lesdits maitres d'une part, « Mathieu le Febvre dit Laporte «t dam11*' Marie Venier, sa femme, et leurs compagnons codiens, d'autre, par laquelle appert iceux codiens qui jouoient lors en Ja maison appelée l'hôtel d'Argent, avoir été condamnés payer solidairement aux demandeurs soixante sols par chacun jour qu'ils avoient représenté et représente-roient audit hôtel d'Argent, et icelle sentence être déclarée commune avec tous les autres codiens qui pourroient jouer ci-après en cette ville de Paris. »
1610.24 mars.—^Comparution faite chez le lieutenant civil par lesdits maitres et ledit de Laporte et ses compagnons, par laquelle, main levée est faite auxdits maitres des défenses qu'avoient obtenues lesdits cmédiens et ordonne que ladite sentence du 13 mars 1610 soit exécutée.
1610. 24 mars.—Sentence du Châtelet par laquelle Claude Husson, dit Longueval, et autres codiens jouant ès faux-bourgs Saint­Germain des Prés, sont déboutés du recours par eux prétendu par devant le bailli de Saint-Germain-des-Prés et condamnés ès dépens.
1610. 27 octobre. — Sentence du -Châtelet entre lesdits maitres et ledit Longueval et ses compagnons, « par laquelle lesdits comédiens, pour avoir contrevenu aux sentence et arrêt de ia Cour ©Menus par lesdits maitres, auroient été condamnés payer la somme de quinze livres d'amende applicables, moitié envers le Roi et moitié envers iceux maitres^ et en outre leur auroit été fait défenses de plus repré­senter aucunes codies sans le consentement desdits aaalitass-. »
H611v4 lévrier. — Sentence du Châtelet portant i défenses à tous pages,-laquais et à quelques personnes de quelque qualité et condi­tion qu'ils soient, de forcer et faire aucunes insolences aux portes dudit hôtel de Bourgogne » arec le certificat du juré-crieur en date